Questions-Réponses

Cela dépendra des études techniques (en cours). Les éoliennes pourraient mesurer entre 150 et 180 mètres en bout de pâle (le point le plus haut). Le mât aurait une hauteur comprise entre 100 et 120 mètres.

EDF Renouvelables exploite déjà des parcs en France et à l’étranger en zone migratoire et en zones naturelles classées Natura 2000. A titre d’exemple, on peut citer des parcs sur le littoral audois et dans l’arrière pays héraultais. En Vendée, sur la commune de Bouin, EDF Renouvelables exploite également, depuis 2008, un parc éolien situé sur le polder du Dain qui présente des enjeux de même nature.

Il faut savoir que de très nombreux parcs éoliens sont implantés au sein de zones migratoires en France. Ces parcs font non seulement l’objet d’un suivi réglementaire dans le cadre des arrêtés d’exploitation (rubrique 2980 des Installations Classées pour la Protection de l’Environnement – ICPE) mais EDF Renouvelables va aussi au-delà, en réalisant des suivis supplémentaires, par conventionnement avec des associations comme la LPO. Les résultats démontrent une cohabitation possible entre la protection de la biodiversité et le développement de parcs éoliens. Les études réalisées (y compris au plan international) montrent qu’il n’y a pas ou très peu de mortalité d’oiseaux migrateurs (vol très haut, principalement la nuit) due aux éoliennes en France chaque année.

Cela s’explique par le fait que les oiseaux adaptent leur comportement à la présence des éoliennes.

Pour réduire au maximum les risques, EDF Renouvelables pourra faire appel aussi à des technologies (radars ou caméras) qui permettent de détecter la présence d’oiseaux et d’arrêter les éoliennes en temps réel de jour comme de nuit.

En l’absence de projet d’implantations précises pour les éoliennes, il est pour l’instant impossible de déterminer la zone de co-visibilité du parc éolien.

La visibilité dépend de nombreux critères, tels que :

  • l’endroit où l’on se trouve (surplomb…),
  • la hauteur des éoliennes (qui n’est pas arrêtée à ce jour),
  • les conditions météo,
  • la luminosité,
  • la topographie …

Le parc éolien restera en libre accès pour les chasseurs comme pour les promeneurs … (sauf si des clôtures existaient avant la création du parc, dans ce cas, elles seront recréées après le chantier).

Le mât de l’éolienne ayant une emprise très faible, il ne gêne pas l’écoulement de l’eau (on parle de « transparence hydraulique »). Quant à l’éolienne elle-même, tous les équipements électriques seront surélevés à l’intérieur du mât pour demeurer hors d’eau.

Oui, tout à fait. L’emprise au sol de l’éolienne est limitée à environ 2000 m2 comprenant le mât et la plateforme de levage. Les agriculteurs pourront continuer à exploiter le terrain autour des éoliennes. Concernant les rampes d’irrigation, des solutions seront étudiées au cas par cas avec les exploitants concernés.

Les travaux de construction d’un parc éolien, tel que celui qui est envisagé dans le Blayais, mobilisent entre 100 et 200 personnes, principalement dans le secteur du BTP. EDF Renouvelables souhaite favoriser les retombées locales de ses chantiers et travaille pour cela avec les organismes compétents (CCI, …). A titre d’exemple, l’Ensemble éolien catalan composé de 35 éoliennes qui a vu le jour dans les Pyrénées Orientales a généré plusieurs millions d’euros de retombées économiques locales.

Une fois le parc en exploitation, des emplois directs (une dizaine) seront créés pour la maintenance du site. EDF Renouvelables étudiera également la possibilité d’implanter un centre de maintenance au plus près du parc.

Seul l’Etat, en tant que propriétaire du domaine public maritime, a la possibilité de définir des zones d’implantations potentielles d’éoliennes « offshore ». Sur la façade atlantique, la zone de développement la plus proche se situe au large de l’île d’Oléron. Il n’y a pour l’instant pas eu de zone ciblée dans l’estuaire de la Gironde ; vraisemblablement du fait de la circulation maritime et fluviale.